Ce n’est plus un secret : les ressources de la planète s’épuisent à grande vitesse. Pourtant, la Terre est peuplée d’une immensité d’êtres vivants qui ont tous besoin des réserves de cet écosystème. Animaux, Humains, Plantes : tous doivent apprendre à vivre en harmonie afin de préserver l’environnement. Toutefois, l’affrontement interespèces persiste et il est grand temps de trouver des solutions communes. Si l’on commençait par se reconnecter à la nature ? Si l’on regardait la planète différemment et non pas comme plateau contenant des ressources abondantes ? Et si la relation entre les espèces passait de la compétition à la coopération 

 

Notre place dans l’écosystème 

Écosystème : Système dynamique regroupant un ensemble d’êtres vivants, en interaction avec un milieu physicochimique donné, que l’on appelle biotope.

Chaque être humain fait partie d’un écosystème. Chaque espèce fait partie d’un système. Et on ne peut négliger la relation entre les espèces.

L’ensemble des êtres vivants de chaque écosystème est très divers :

  • végétaux
  • insectes
  • oiseaux
  • tous les autres animaux y compris l’Homme
  • les bactéries de notre flore intestinale
  • les micro-organismes du sol sur lesquels nous faisons pousser notre nourriture
  • les virus qui nous entourent et nous colonisent parfois
  • les champignons
  • les mousses
  • etc.

C’est un système en mouvement. Les relations entre tous ces organismes sont complexes et sont en interaction permanente.

On peut observer des relations positives, avec les nombreuses stratégies de coopération qui se sont développées au fil des siècles (comme la pollinisation croisée de la plupart des plantes grâce aux insectes).

Mais aussi des relations négatives (relations de prédation, plantes parasites…). 

Chaque être vivant est dans une logique de préservation de l’espèce et ne peut survivre que s’il met en place des stratégies d’adaptation à son environnement. C’est l’essence même de la nature. Les relations de l’homme avec son environnement sont nécessaires pour se nourrir, se vêtir, se chauffer…

Notre relation à la nature 

Le contact avec la nature est essentiel à notre bien-être. On décrit d’ailleurs le syndrome du manque de nature pour les citadins dont les pieds ne foulent que le bitume…

Le très attendu livre de Richard Louv (Last child in the woods) est traduit en Français sous le titre « Une enfance en liberté ». Une mine de renseignements sur les recherches scientifiques concernant le syndrome du manque de nature, aussi bien en termes de santé, que d’éducation.

Les relations avec les autres êtres humains (ô combien complexes !) sont aussi nécessaires à son équilibre… 

Le confinement lié au Covid nous a bien montré que nous sommes dépendants des relations avec autrui.

Notre regard sur la relation entre les espèces

Si l’on observe la nature, les espèces ayant le mieux persisté au fil du temps sont celles qui ont su développer des relations bénéfiques pour les deux parties (synergie, symbiose, mutualisme). Les relations de compétition sont souvent efficaces dans l’urgence, mais ne tiennent pas la route sur le long terme. Pourtant nous sommes élevés, éduqués, baignés dans une ambiance de compétition… 

Comment pourrait-on regarder la nature autrement que comme une réserve inépuisable de ressources ? 

Comment peut-on voir les autres autrement que comme des agresseurs potentiels (les virus, les mauvaises herbes, les moustiques, etc.) ?

Changer de regard, de point de vue, est nécessaire pour mieux comprendre l’autre, et pour mieux appréhender les enjeux globaux, quel que soit le cas de figure ou de situation : à l’échelle individuelle, comme dans la relation avec son conjoint, ses enfants ou ses collègues de travail, ou à l’échelle du monde. Et envisager des stratégies de coopération plutôt que de lutte ou de compétition est une option possible dans de nombreux cas si l’on s’en donne les moyens. Mais cela prend souvent plus de temps, demande de mettre son égo de côté, et de ne pas raisonner qu’en termes économiques… 

Les bienfaits des différentes relations entre les espèces dépendent, au final, de peu de chose.

 

Notre nouvelle devise : coopération plutôt que compétition ? 

 

Vous trouverez ci-dessous le principe de la PAUSE CRÉATIVE @phytopause, que j’ai imaginée.

  • Pour prendre le temps de vous reconnecter à la nature.
  • Pour expérimenter comment la coopération, grâce aux interactions avec l’environnement sauvage, peut vous aider, à différents niveaux.
  • Pour vous apporter mieux-être, libération émotionnelle et plaisir de la création. 
  • Pour découvrir comment la Nature nous inspire, nous ressource et nous permet de libérer nos émotions négatives via la création.

Une déambulation pour glaner, se connecter à l’environnement et à l’instant présent, respecter le végétal, ramasser des échantillons tombés, prélever des morceaux de plantes que vous allez de toute façon désherber ou des parties issues de la taille des arbustes.

 

coopération environnement

  • Prenez rendez-vous avec vous-même (si vous avez un emploi du temps chargé, notez-le dans votre agenda pour que cela devienne un moment indispensable !).
  • Choisissez un coin de nature qui vous appelle, où vous vous sentez en sécurité, loin des sollicitations, et où vous pouvez vous installer confortablement (à même le sol, sur un coussin, une chaise…).
  • Munissez-vous d’un papier (carnet, feuille pour écrire ou dessiner…), d’un ou plusieurs crayons, ou simplement d’un livre de poésie.
  • Posez-vous, observez ce qui vous entoure, écoutez, sentez, choisissez éventuellement une plante qui vous attire ou que vous avez envie de regarder de plus près. Lisez un poème à mi-voix ou à haute voix.
  • Laissez venir l’inspiration… Celle-ci peut venir sous la forme d’un texte, d’une mélodie, d’un dessin ou d’une composition végétale… aucun enjeu de production, sentir seulement l’apaisement que cette reconnexion procure…

Pour une reconnexion complète avec la nature, prenez du temps pour vous et participer à une de nos journée ressource

 

La relation entre les espèces repose sur beaucoup de facteurs. Mais si nous souhaitons que cette vie commune continue, il est maintenant temps d’agir différemment. Que ce soit dans notre communication entre nous, humains, que notre façon de vivre avec les autres espèces : il faut désormais penser Coopération et laisser de côté la Compétition. Tellement simple à écrire, et apparemment si difficile à mettre en place.