Le moringa, Moringa oleifera, fait partie de la famille botanique des moringacées.
Étonnamment, cette famille ne comprend qu’un seul genre, le genre Moringa dont il existe 13 espèces (1). Le Moringa oleifera est originaire de l’Inde mais il a été introduit dans de nombreux pays (Afrique, Antilles, autres zones tropicales).
On lui donne le nom d’arbre aux baguettes de tambour, du fait de la forme de ses fruits, des gousses parfois longues de plusieurs dizaines de cm et qui ressemblent effectivement à des baguettes de tambour. En Inde, certains cultivars sélectionnés ont des fruits qui peuvent atteindre 1,20 mètre de longueur!
Photo 2 : moringa fruit et graine
(fruit et graine ailée de moringa)
C’est aussi l’arbre à raifort car sa racine a l’odeur et le goût du raifort, d’où son nom anglais (horseradish tree). Elle est utilisée râpée comme condiment, comme le raifort. A consommer avec modération cependant car elle contient des alcaloïdes toxiques.
Le moringa s’appelle aussi mouroungue en Inde ou à la Réunion, anambo à Madgascar, nébédaye au Sénégal ou encore doliv en Haïti.
Mais c’est surtout l’arbre de vie ou arbre miracle car toutes les parties de l’arbre sont utilisées et ce, dans de nombreux domaines (médecine, menuiserie, textile, nourriture du bétail…). On lui prête par exemple des indications dans environ 300 maladies d’après les traités de médecine Ayurvédiques (2)!
Pourquoi le moringa a-t-il autant de succès, en dehors de tout intérêt médicinal?
Parce que c’est une espèce majeure pour de nombreux pays où sévit la malnutrition et que sa culture pour les petits cultivateurs est à l’origine d’une cercle économique vertueux.
C’est en effet une source de nutrition maternelle et infantile, de médicament et de revenus pour la famille. Les arbres servent de brise-vent et réduisent l’érosion des sols (1).
C’est effectivement un arbre très intéressant d’un point de vue écologique car il est très résistant et s’adapte à de nombreux milieux, que ce soit des zones semi-désertiques en Ethiopie ou au Sénégal, ou des pays à climat tropical comme Haïti. il supporte des températures de -1°C à +48°C. On peut le voir à des altitudes jusque 1400m. Il peut pousser sur des sols pauvres.
Par ailleurs, c’est un arbre à croissance rapide (jusqu’à 6 mètres dès la première année de semis), ce qui en fait un arbre facile à cultiver. Il est toutefois sensible à certains ravageurs (2).
On arrive même à le faire pousser en France métropolitaine, mais plutôt sur un mode annuel car il craint tout de même le gel…
Photo 3 : moringa feuilles
(Feuilles séchées de moringa achetées en Haïti)
Voici une partie de ses nombreuses utilités pour l’homme (2,3) :
- Complément nutritionnel dans les pays en voie de développement (lutte contre la malnutrition) en raison de sa facilité à être produit localement et grâce à sa richesse nutritionnelle.
- Utilisé comme fourrage pour le bétail.
- Ecorce produisant un latex et une gomme ayant divers usages pour l’homme : agent gélifiant, apprêt pour les textiles, propriétés plastifiantes sans les risques de pollution liés au plastique…
- L’écorce, de nature liégeuse, sert aussi à la fabrication de cordes.
- L’huile issue des graines : utilisation cosmétique et comme agent lubrifiant en horlogerie
- Tourteau issu de la pression des graines après en avoir obtenu l’huile : engrais, alimentation animale…
- Source de biogaz (production de méthane à partir des feuilles).
- Agent conservateur : le moringa est riche en composés phénoliques ayant un potentiel comme conservateurs naturels avec des applications dans l’industrie agroalimentaire.
A propos de son rôle dans la purification de l’eau
On parle de clarification ou d’épuration par coagulation floculation.
Le tourteau obtenu après extraction par pression de l’huile des graines contient une substance qui a été testée avec efficacité dans le traitement des eaux. Des utilisations des graines broyées pour le traitement de l’eau dans le cercle familial sont aussi promues localement dans les pays concernés.
Il est cependant nécessaire de faire bouillir l’eau et de bien la filtrer dans un second temps pour le risque infectieux.
Des essais sont en cours pour confirmer son action éventuelle sur l’absorption de métaux lourds comme le cadmium ou pour limiter la prolifération des micro-organismes.
Saviez-vous que le Moringa a aussi des usages cosmétiques?
(Moringa utilisé en cosmétique : huile végétale, savon à base de l’huile et de poudre de feuille)
Une enquête ethnobotanique à Mayotte (4) a relevé 2 utilisations dans le soin de la peau et des cheveux:
- Cosmétique de la peau (nettoyer et purifier) : avec de la poudre de feuilles sèches sur la peau
- Cosmétique des cheveux (fortifier et hydrater) : jus de feuilles fraîches ajouté à du miel ou de l’après-shampoing.
On retrouve ce potentiel dans le lavage antiseptique des mains (dû à ses composés anti-infectieux) dans une étude réalisée en 2014 (5).
On connaît un peu plus l’utilisation de l’huile tirée des graines (si possible en pression à froid, mais cela est difficile à vérifier). C’est une huile riche en acide oléique, plutôt claire et moyennement grasse. On lui prête des propriétés nourrissantes mais aussi légèrement assainissante, probablement grâce aux polyphénols qu’elle contient. On utilise cette huile pure en massage mais elle entre aussi dans la composition de savons (avec ou sans addition de poudres de feuilles). Les propriétés du savon se rapprocheraient du savon d’Alep (6).
De plus, l’huile de Moringa ne rancit pas : elle est aussi recherchée par les parfumeurs pour cette propriété (7).
NB : Le Moringa oleifera a probablement été confondu avec le Ben d’Egypte (Moringa peregrina) par les Européens lorsqu’ils le découvrirent en Inde (7).
Le Dorvault de 1984 indique que les semences de Ben (noix de Ben) sont produite par le Moringa aptera Gaertn ou Moringa pterygosperma Gaertn (ce dernier correspondant au Moringa oleifera selon la nomenclature actuelle) et quelques espèces voisines de la famille des moringacées. Actuellement, « l’huile de Ben » peut donc faire référence à l’huile de Moringa oleifera.
Quel potentiel pharmacologique pour le moringa?
La plante contient de nombreux composants de qualité (8, 9, 10), ce qui en fait un végétal de haute valeur nutritionnelle : richesse en protéine, calcium, fer, potassium, vitamine A, mais aussi des polyphénols, flavonoïdes, composés lipidiques (dans les graines essentiellement), glucosinolates…
Voici une composition plus précise pour les intéressés :
Feuilles
- Benzénoïdes: dérivés de benzyl-carbamates et de benzyl-thiocarbamates
- Acide chlorogénique
- Alcaloïdes: choline, acide nitotinique
- Flavonoïdes: gossypétine, quercétine
- Caroténoïdes
- Composés soufrés: dérivés d’isothiocyanates
Pour 100 gr de feuilles sèches
- Protéines: 25 gr en moyenne (20 à 35)
- Calcium: 1340 à 3500 mg
- Potassium: 912 à 1770 mg
- Magnésium: 405 mg
- Vitamine C: 805 mg
- Vitamine A: 14300 UI
Si l’on compare ces données à d’autres aliments qualitatifs (données mentionnées sur de la matière fraîche), on peut dire que le moringa contient:
- 2x plus de protéines que le lait
- 4x plus de calcium que le lait
- 4x plus de vitamine C que les oranges
- 2 fois plus de vitamine A que les carottes
- autant de potassium que les bananes
Composition de l’huile (20 à 40% dans les graines)
- 82% d’acides gras insaturés (71% d’acide oléique)
- 13% d’acides gras saturés dont acide stéarique et acide béhénique
- stérols
- composés sulfurés dont dérivés d’isothiocyanates
Racine
- L’écorce de la racine contient 2 alcaloïdes (moringine, moringinine): action hypotensive et inotrope négative (étude sur la grenouille)
- Risque de toxicité hépatique et rénale à forte dose (racine entière)
- La chair de la racine contient un autre alcaloïde (spiraquine) qui présente un risque de paralysie nerveuse grave à forte dose. A dose thérapeutique, la spiraquine a des propriétés antimicrobiennes (Staphylococcus aureus), cicatrisantes, antipyrétique et analgésiques (tramil).
Quel potentiel médicinal pour le moringa?
Le moringa est utilisé depuis très longtemps comme complément nutritionnel du fait de sa composition, impressionnante : principalement richesse en protéines (27 grammes pour 100 grammes de plante sèche!), calcium, potassium, fer et vitamine A.
Les indications du moringa pourraient donc être similaires, en tant que complément nutritionnel, aux indications de l’ortie :
- Cures de reminéralisation, en cas d’arthrose, ostéoporose, rhumatismes chroniques, suites de fracture…
- Mais aussi en complément en cas d’anémie liée à un manque de fer
La même étude ethnobotanique à Mayotte relève des usages traditionnels dans l’hypertension et le diabète. L’auteur (un médecin belge) fait le lien avec les dernières études réalisées sur le Moringa, et les usages traditionnels semblent correspondre aux effets étudiés.
Ces usages sont d’ailleurs cohérents avec sa composition :
- Richesse en minéraux : effet diurétique.
- Présence de flavonoïdes : effet diurétique principalement mais aussi probablement une action sur le tonus circulatoire.
- Substances antioxydantes : le stress oxydatif semble être un facteur important dans le stockage des graisses, des sucres, et favoriserait le syndrome métabolique, d’où l’intérêt des plantes antioxydants pour accompagner ces pathologies.
L’auteur de cette étude indique des doses qui pourraient être préconisées dans ces indications :
- Hypertension artérielle : 30 poudre de feuilles sèches ou 5 g de poudre de feuilles en décoction par jour.
- Régulation de la glycémie : 1 à 20 grammes de poudre de feuilles sèches (nature ou en infusion).
- Régulation du profil lipidique : 8 grammes de poudre de feuilles sèches par jour (pendant au moins 40 jours)
Y a-t-il des précautions à prendre avec le moringa?
A dose nutritionnelle, la consommation de feuilles, fruits et graines, ne comporte pas de risque pour la santé humaine.
- La présence d’alcaloïdes dans certaines parties de plantes doit inciter globalement à respecter les doses alimentaires, dans l’attente de compléments d’étude sur des extraits plus concentrés.
- On peut également signaler que certains composés issus d’un extrait éthanolique de feuilles fraîches ont une action inotrope négative dans des tests animaux (10) : prudence en cas de pathologie cardiaque, et/ou en cas de traitement bêtabloquant en cours.
- Un impact sur le foie est possible à forte dose, y compris avec les infusions de feuilles (4).
- La présence de dérivés d’isothiocyanates doit également inciter à la prudence. Il semble que la consommation de certaines espèces de Moringa, en particulier Moringa stenopetala, et surtout à doses importantes, soit à l’origine de l’apparition de goîtres dans certaines populations, fait probablement lié à la présence de ces dérivés (10).
- Des réactions allergiques ont été relevées avec de la poudre de graines (4).
- A noter également que l’écorce de l’arbre a une action tonique utérine d’où un risque abortif (10).
Par principe de précaution, le moringa est déconseillé aux femmes enceintes, hors usage alimentaire (tenir compte également des doses de poudre de feuilles sèches).
Et si l’on terminait cet article en faisant plaisir à nos papilles?
Les feuilles sont largement consommées dans certaines zones (Réunion, Inde, Madagascar…). On peut les trouver sur les marchés sous le nom de brede mouroungue (les brede, en créole, sont les feuilles utilisées comme légumes comestibles). On les prépare les plus souvent comme des épinards, ou bien elles sont ajoutées dans le curry en Inde.
Les jeunes fruits tendres sont préparés en saumure. La production mondiale est d’ailleurs dominée par l’Inde pour cette utilisation (plus d’1 million de tonnes de fruits tendres/an).
Même si le moringa est très recherché pour ses qualités nutritionnelles, le marché lié aux produits transformés est encore faible.
On peut trouver les feuilles fraîches sur les marchés et les fruits en conserve, en particulier en Inde ou à la réunion. En France métropolitaine, les conserves de feuilles ou de fruits peuvent se trouver en magasin asiatique. On arrive aussi à trouver localement des feuilles fraîches.
Une idée simple pour l’utiliser en cuisine est d’ajouter les feuilles sèches dans une soupe ou un bouillon, pour bénéficier à la fois de ses propriétés nutritionnelles et de son goût rappelant l’épinard. Il se marie très bien avec de la soupe de potiron, en l’ajoutant après avoir mixé les légumes, comme on le ferait avec du persil par exemple!
Voici 2 autres recettes faciles à faire avec les feuilles de moringa :
- Le korma de feuilles de moringa (1)
- La poêlée au lait de coco :
Effeuiller du moringa frais pour récupérer uniquement les follioles (sinon utiliser une conserve de feuilles de moringa). Faire revenir un oignon dans une poêle huilée. Ajouter les feuilles de moringa, un peu d’eau, du sel, des épices (curcuma ou curry par exemple). Laisser revenir jusqu’à ce que les feuilles (fraîches) soient tendres. Ajouter du lait de coco en fin de cuisson. Servir avec du riz, du quinoa, du boulgour, de la semoule…
Références bibliographiques
(1) https://www.fao.org/traditional-crops/moringa/fr/
(2) Ankita Misra, Sharad Srivastava, AKS Rawat, Srini V Kaveri: « Moringa oleifer (Lam.), un arbre miraculeux aux retombées nutritionnelles, socio-économiques et médicales (Phytothérapie européenne n°84 – 2015)
(3) Guides des plantes tropicales, Andréas Bärtels (Ed. Ulmer, 1994)
(4) Le Moringa oleifera, au secours de toutes les malnutritions ? Audric Gilman, Ethnopharmacologia, n°68, 2023
http://www.ethnopharmacologia.org/wp-content/uploads/2023/09/ETHNOPHARM-68-Gilman.pdf
(5) Torondel B, Opare D, Brandberg B, Cobb E, Cairncross S. Efficacy of Moringa oleifera leaf powder as a hand-washing product: a crossover controlled study among healthy volunteers. BMC Complement Altern Med. 2014;14:57. Published 2014 Feb 14. doi:10.1186/1472-6882-14-57
(6) Mon herbier d’Haïti, mémoire personnel dans le cadre de la certification IMDERPLAM (2020)
(7) L’officine, Dorvault (1984)
(8) Leone A, Spada A, Battezzati A, Schiraldi A, Aristil J, Bertoli S. Cultivation, Genetic, Ethnopharmacology, Phytochemistry and Pharmacology of Moringa oleifera Leaves: An Overview. Int J Mol Sci. 2015;16(6):12791–12835. Published 2015 Jun 5. doi:10.3390/ijms160612791
(9) Olson ME, Sankaran RP, Fahey JW, Grusak MA, Odee D, Nouman W. Leaf Protein and Mineral Concentrations across the « Miracle Tree » Genus Moringa. PLoS One. 2016;11(7):e0159782. Published 2016 Jul 26. doi:10.1371/journal.pone.0159782 (analyse de la composition de différentes espèces du genre Moringa)
(10) Travaux du Tramil, programme de recherche appliquée à l’usage populaire des plantes médicinales dans la Caraïbe
Voici un rappel de ses utilisations en phytothérapie ainsi qu’une délicieuse recette à tester si vous savez la reconnaître et que vous en avez sous la main…
Son nom vient probablement d’un mot grec qui signifie « amollir » et c’est cette capacité dont découle tous les usages de la mauve. Car elle est riche en mucilages, des principes actifs qui ont la capacité de former un gel au contact de l’eau. Ce gel, lorsqu’on l’ingère, va alors tapisser les muqueuses (bouche, gorge, bronches, oesophage, intestins) pour les adoucir et diminuer une éventuelle inflammation.
Cette propriété est utile en cas de maux de gorge (pharyngite, laryngite), de toux (bronchite…) ou d’inflammation des intestins (colite temporaire ou et maladie inflammatoire chronique des intestins …).
En cueillette sauvage, toutes les mauves sont utiles pour leurs propriétés médicinales. Mais la pharmacopée a sélectionné en particulier 2 espèces de mauves: la mauve sylvestre qui est la plus commune (Malva sylvestris) et une mauve aux feuilles plus petites (Malva neglecta).
Pour bénéficier au maximum des mucilages, la forme préférentielle est la tisane.
Et pour optimiser la formation du gel et préserver la qualité des mucilages, on utilise un type de préparation particulier, la macération tiède.
Mode de préparation:
Mettre une cuillère à café de fleurs de mauve séchée par tasse. Ajouter de l’eau tiède et laisser reposer pendant plusieurs heures (par exemple le soir jusqu’au lendemain). Filtrer si besoin et boire la tisane. Celle-ci a une consistance laiteuse voire franchement gélifiée selon la quantité de mucilages présents dans la plante.
La mauve n’a pas de goût et on l’associe en général à des plantes aromatiques en tisane. Surtout si les symptômes sont liés à une infection: des plantes anti-infectieuses et aromatiques (comme le thym ou la sauge) sont souvent indiquées pour accompagner la pathologie. Dans ce cas, on se contente de faire une infusion, les mucilages seront quand même présents dans la préparation.
D’autres plantes sont riches en mucilages: le plantain, le lin ou la réglisse. Sont également concernées la plupart des plantes de la même famille botanique que la mauve, la famille des malvacées: guimauve, hibiscus, tilleul, coton, cacao…
Cette propriété gélifiante des plantes riches en mucilages est aussi mise à profit en cuisine avec les graines de chia, de lin ou de psyllium pour faire gonfler les préparations: dans une préparation de pain sans gluten pour donner de la tenue au pain, pour réaliser des crèmes sans gélatine animale ou sans agar-agar…
Saviez-vous que l’on peut aussi utiliser la mauve en cuisine?
On trouve même maintenant des graines de mauve à cultiver comme un légume du potager. C’est une plante qui résiste bien à la sécheresse mais si elle est arrosée, elle donnera des feuilles plus belles et plus charnues, ce qui sera intéressant en cuisine. En cueillette sauvage, elle est souvent touchée par la rouille, une maladie causée par un champignon, ce qui limite la cueillette des feuilles.
Alors comment cuisiner la mauve?
🌸 Les fleurs de toutes les mauves sauvages, comme la mauve musquée sur la photo ci-dessus, subliment les plats de tous les jours. Alors si on en a à disposition dans le jardin, il suffit de la cueillir au dernier moment pour l’ajouter sur les assiettes. Pensez à en laisser suffisamment pour les insectes!
🌿 Les feuilles de la mauve, grâce à leurs mucilages, peuvent remplacer la pomme de terre dans une soupe pour l’épaissir, sans apporter de goût amer ou acide.
🥧 Et voici une recette de délicieux flans aux feuilles de mauve, qui vont apporter du moelleux à la préparation:
Ingrédients
- 1 belle poignée de feuilles de mauve (déjà triées, lavées et équeutées)
- 1 à 2 cuillères à soupe de fleurs et jeunes fruits de fenouil sauvage (à défaut, utiliser une herbe aromatique de votre choix: thym, romarin, origan, estragon…)
- 1 petite boite de lait concentré non sucré (160 ml) ou une brique de crème liquide (végétale ou non)
- 3 oeufs
- 50 grammes de fromage râpé
- 1 échalote ou un oignon de taille moyenne
- Un peu de matière grasse (beurre, margarine, huile d’olive)
Préparation
- Dans une petite casserole, mettre le lait concentré ou la crème liquide. Ajouter le fenouil (ou une autre herbe aromatique). Faire chauffer sans laisser bouillir puis couper le feu. Laisser infuser une dizaine de minutes.
- Pendant ce temps, couper l’oignon ou l’échalote en petits morceaux. Les faire revenir quelques minutes dans une poêle.
- Hacher grossièrement la mauve. Ajouter la dans la poêle. Faire revenir quelques minutes pour l’attendrir sans la faire réduire. Réserver.
- Battre 3 œufs dans un bol. Ajouter le lait ou la crème liquide aromatique en la filtrant au passage. Ajouter le fromage râpé puis la poêlée de mauve. Mélanger de manière homogène.
- Mettre ce mélange dans des petits ramequins bien beurrés et farinés ou des moules souples pour un démoulage plus facile.
- Faire cuire au four au bain-marie (thermostat 160°C) pendant 45 minutes à une heure selon le four (le dessus doit être doré).
- Laisser refroidir avant de démouler.
Dégustez avec un coulis de légumes du moment (tomate, courgette, fenouil, carotte…) pour une entrée de saison. Ou avec une poêlée de légumes ou une salade composée en plat complet.
Bon appétit!
Flan de mauve, parfumé au fenouil sauvage, déco de fleurs de sauge des prés
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